vendredi 27 février 2009


Cet après-midi, je me suis amusée avec Adobe Photoshop Elements 5.0, que je ne connais pas du tout. J'ai voulu l'utiliser comme PaintShopPro ou PhotoFiltreStudio. Je n'ai pas pu.
Avant-hier, j'ai été obligée de restaurer le disque dur. Deux heures pour l'écrasement et la réinstallation de Windows Vista. Deux heures supplémentaires pour recharger les programmes et mes documents. J'ai gagné 30 Go dans l'histoire. En fait, tout ce que l'on supprime au fil des mois reste sur le disque. Du coup j'ai activé Adobe Photoshop Elements par curiosité.
Pour l'instant, je me suis inscrite sur un site pour me perfectionner avec PaintShopPro et PhotoFiltreStudio. Comme je l'ai connais un peu. Ainsi, je pourrais agrémenter mes deux blogs.
Mon mari a perdu son dernier frère il y a presque deux semaines. Sa belle-soeur l'avait appelé un matin de très bonne heure pour qu'il vienne assister à ses derniers instants. Le plus pénible a été de voir ce corps torturé par des souffrances qui avaient duré quatre mois. Il était allé au Val-de-Grâce pour un contrôle de routine. Il n'en est jamais ressorti. Ma belle-soeur avait un studio à sa disposition. Mercredi ils se sont embarqués, le cercueil dans les soutes, pour Ajaccio. L'enterrement a eu lieu hier après-midi. Sur les quatre frères, il ne reste plus que mon mari qui a fêté ses 70 ans en janvier.
Du coup, au téléphone, on a décidé, qu'à son retour, on réfléchirait à nos obsèques pour embêter le moins possible ceux qui restent. Il a renoncé à se faire enterrer là-bas. Trop cher et puis sa vie est ici depuis plus de trente ans. Le fils est né ici, il a sa vie ici, moi, je ne pense pas que je retournerai dans le sud-ouest où, pourtant, j'ai passé les années les plus heureuses et les plus libres de ma vie.
C'était le petit clavardage du jour.
Bonne fin de journée.

samedi 21 février 2009

La Fuite.


La table rectangulaire se dressait contre le mur, sous la baie vitrée. Le balcon était en hauteur. Pour y accéder il fallait grimper sur la table. Ma mère m’y jucha et mon père, qui nous précédait, me prit par le bras. Nous allâmes jusqu’au bout du balcon, devant un fenestron que mon père ouvrit. C’étaient les cabinets. Ils attenaient au bureau du directeur, qui lui, avait déjà rejoint la métropole. La pièce était vaste et luxueusement meublée, même le bureau. Dans mon souvenir, couleur acajou. les persiennes étaient closes, mais le soleil d’Afrique se glissait entre les lames de bois. Mon père ouvrit un tiroir et en saisit un automatique.


J’avais quatre ans.


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Dans la cour de l’école, qui était vaste et toute blanche de lumière et de sable, un arabe en djellaba s’accroupit pour se mettre à ma hauteur. Il tenait un fusil et me tendit un bonbon. Mon bras se tendit, mais ma mère me le rabattit avec brutalité.


Pas de bonbon pour la petite fille. L’homme me parlait avec douceur.


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Dehors, la fourgonnette (la même en tôle ondulée que celle de « Louis le Brocanteur ») des gendarmes nous attendait. A l’intérieur, une femme pieds nus, les jambes en V, le dos contre une paroi, sanglotait à grand bruit.


Moi, on me cala à l’avant de la camionnette, entre les deux gendarmes, une fesse sur chaque barre des sièges de la Citroën. Mon père était debout sur le marchepied droit, se cramponnait de la main gauche au rebord intérieur de la portière et il tenait l’automatique de la main droite.


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Une maison avec un péristyle, comme celles des états sudistes d’Amérique. Un paon y faisait la roue.


Encore une grande pièce aux volets fermés, mais la lumière y était allumée. Une grande table et un long buffet bas avec un voilier dans une bouteille.


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Ma mère me saisit et me jette par la fenêtre dans les broussailles. La fenêtre est basse et on peut l’enjamber facilement.


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Dans l’avion, ma mère mange dans un plateau à compartiments. Il y en a un exprès pour la petite bille blanche que je vois. Ma mère me la tend et je l’avale. Première rencontre avec du chewingum.


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Je ne me souviens de rien d’autre de ce rapatriement du Maroc.

vendredi 20 février 2009

Introduction - Souvenirs Mosaïques



L’inconscient règne en maître sur nos souvenirs. Il les précipite sans remord dans des oubliettes anesthésiantes.

Certains s’échappent et surgissent au gré du caprice des évènements. Nul ne peut prédire quel morceau de puzzle voguera sur l’écran de notre esprit. Pourquoi ne pas les laisser vivre à leur gré. Tantôt ils sont nos amis, tantôt nos ennemis. Assurément, ils sont nos compagnons.
Je vais tâcher de les accueillir avec bienveillance. Après tout, chez moi, ils sont chez eux.
Le plus simple est de commencer par les plus lointains.

mercredi 18 février 2009

Souvenirs en mosaïque, la page de garde



J'ai passé une bonne partie de la journée à m'amuser avec des fonctions de Word que je n'utilise jamais.




J'ai fabriqué une page de garde pour mon dossier Word. Ce soir, ou peut-être demain (cela ne vous rappelle-t-il pas ce que chantait le papa de Michel Sardou ?)




J'utilise le terme "mosaïque", car mes souvenirs ressemblent plutôt à un puzzle. Je parsemerai ce blog de réminiscences capricieuses. Après on s'amusera à recoller les morceaux.




Bonne fin de journée.

lundi 16 février 2009

Interlude video Candy

Interlude avec Picasa

Posted by Picasa
J'ai retrouvé de vieilles cartes postales de Louvres et je me suis amusée avec Picasa.

Blog



J'ai ouvert ce deuxième blog pour y déposer des souvenirs d'enfance, de la légèreté, y jeter aussi de vagues observations et réflexions sur mes autres interventions sur la toile et les réactions qu'elles suscitent, y soliloquer avec une futilité réparatrice.

Je ne connais pas le devenir de ce blog, car, comme dans un atelier d'écriture, nos mots offerts ne nous appartiennent plus. Les réflexions des lecteurs nous conduisent à parcourir d'autres lieux que celui que l'on avait choisi au départ.

Pourquoi pas.

Le blog n'est pas un journal intime cadenassé et planqué derrière un meuble. Il est une ouverture puisque l'on y expose ses pensées. Cela nous oblige à de la retenue. Combien de journaux intimes ai-je déchiré parce que je les trouvais trop violents et que j'en éprouvais de la honte !

Qui vivra verra.

samedi 14 février 2009

Bonne Fête les Amoureux


Ne sont-ils pas adorables ses deux bambins ? Je me souviens que j'observais les amours de maternelle de mon fils avec beaucoup de tendresse. Pour lui, c'était sérieux, ils allaient se marier. Il partageait l'amour de sa petite blondinette aux cheveux au carré avec son meilleur copain (toujours amis vingt-ans plus tard). L'idylle a duré les trois ans de maternelle et la première année de primaire. Après la demoiselle est partie vivre ailleurs.

Il a rencontré Doudounette au collège et c'est déjà une histoire qui dure depuis dix ans. Je leur souhaite tout le bonheur possible et beaucoup de force pour traverser les épreuves de la vie.

A mes amoureux.










vendredi 13 février 2009

Vendredi treize ... et alors ?

On est vendredi 13 ? Et alors ? Je ne joue pas au Loto. J'ai assez d'obsession comme ça. La liste est longue. Donc, le chemin vers la plénitude est encore bien long et la pente raide, caillouteuse. Des cailloux pointus, bien plantés dans l'étroit sentier.


Je ne supporte plus rien, surtout, plus personne. Les gens et leurs incivilités m'épuisent. Cette société me rend malade et me fait honte de lui appartenir. Grosse culpabilité d'y vivre. Je voudrais me pelotonner dans une coquille bien fermée et que l'on me foute la paix. La toubib a prolongé mon arrêt de trois semaines. Total cinq. Et moi, qui chantonnait : non, ce n'est pas une solution de s'isoler quand on est dépressif. Pas de médicament, non plus, je suis contre. Aujourd'hui, j'en pouffe de rire ! Zoloft et Xanax. Quoi ? Inutile de ricaner.

On peut m'expliquer pourquoi, la partie de mon texte jusqu'à l'emoticon, je n'arrive pas à le mettre plus large ? Ça va faire moche ! J'écoute un livre audio : "Une Chance de trop" de Harlan Coben.

Je vais aller sur Word préparer un article sur le Travail, à partir du mantra débile :"Travailler plus pour gagner plus".


jeudi 12 février 2009

Mes Salutations


Comme le temps, mon humeur varie et subit des écarts inconfortables. Mais tant pis, faisons avec.

Pour l'instant j'écris. Je jette des mots non plus sur un papier, mais sur un écran. Cela va plus vite. Pourtant, j'ai toujours sur moi un carnet, un stylo plume et un crayon mine. Le crayon mine, c'est pour que les gens assis à côté de moi ne puisse pas lire. En plus, je fais exprès de mal écrire. Même avec des lunettes, ils ne peuvent déchiffrer les gribouillis illisibles. Mais quand je suis toute seule derrière mon écran, isolée dans ma pièce, ce n'est pas pareil. Cela devient de la fiction. Même si j'ai encadré mon visage dans le profil, c'est dans la stratosphère.

Aujourd'hui, j'ai installé Opera comme navigateur. On verra. J'ai viré Incredimail et firefox. Internet Explorer m'insupporte. Dommage car on y voit mon curseur animé baguette de fée sur mon autre blog.

L'apprentissage des CSS sera pour plus tard.

Bien le bonsoir !